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Extraits
Le Roi Nomade

Extraits du Tome I
L'arrachement


Extraits du Tome II
Les bûchers du sacrifice


Extraits du Tome III
La bénédiction de la Sagesse


Le Roi Couronné

Extraits du Tome IV
Les Trinités de la Lumière


Extraits du Tome V
L'Ultime Trinité


Extraits du Tome VI
Le Maître des Forces
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Tome I - L'arrachement
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Extraits du Tome II - Les bûchers du sacrifice Extraits du Tome II - Les bûchers du sacrifice
 
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Extrait 1
[...] Des images se précisèrent. Une jeune fille apparut et le Roi Nomade sut, aussitôt, qu'il avait été cette jeune fille. Malgré son jeune âge, elle était triste. Elle paraissait porter, sur ses épaules fragiles, toute la misère du monde et dans ses yeux sombres on pouvait lire la peur et l'inquiétude.
Le Roi Nomade ressentit que la peur et l'angoisse avaient été les sinistres compagnes de cette vie-là sur la circonférence. Oui, sinistres et constantes et son coeur se serra.
Naha, tel était son nom, avait été séparée de sa famille qui était pauvre et vendue à de riches marchands sur le port. La vie dans la belle et grande maison des maîtres s'était vite transformée en enfer pour Naha. On exigeait d'elle un travail incessant qui ne lui laissait aucun moment de repos et elle devait, de surcroît, se plier aux caprices d'un maître pervers et mauvais.
Naha savait, de toutes les fibres de son être, que ces conditions de vie étaient anormales, qu'elles n'auraient pas dû avoir cours, mais savoir cela ne lui était d'aucun secours. Elle n'avait [...]

Extrait 2
[...] Oui, plusieurs de ses amis tombèrent et tombèrent aussi beaucoup de bons serviteurs fidèles et dévoués.
Dojal aurait pu se replier sans déchoir. Il aurait dû se replier, mais il n'en fit rien. Son esprit était incapable d'apprécier clairement la situation, incapable d'embrasser la situation d'ensemble, ce qui lui aurait permis de la juger sainement. Dojal n'était pas un stratège. C'était un jeune noble inconscient qui n'avait connu aucun échec dans la vie feutrée qui avait été la sienne. Et cette apparence trompeuse de réussite totale l'avait déconnecté de la saine réalité.
Dojal, sous sa flamboyance, n'était qu'un oiseau chatoyant, élevé dans une cage dorée et illusoire, qui s'était échappé d'un univers protecteur.
L'esprit de catastrophe, l'attente du pire, ces sentiments-là n'avaient jamais effleuré Dojal. Ces sentiments n'avaient pas cours dans la vie du fils d'un si puissant personnage. L'entourage y [...]

Extrait 3
[...] Au lieu de cela, le puissant Prince Barto, déconnecté de son être profond et véritable, était devenu un écervelé courant comme un fou sur la circonférence, poussé, malmené par des forces qu'il n'avait pas su percer à jour en leur temps et qui, maintenant, l'utilisaient comme un pantin dérisoire. Barto s'apercevait avec épouvante que ni la puissance, ni la richesse, ni la gloire conjointes ne pouvaient empêcher la peur. Au milieu de cette vie, aussi flamboyante que pitoyable, il n'y avait qu'une seule issue : s'arrêter, stopper le cours de sa course en avant et se demander : « Pourquoi ne suis-je pas heureux ? Pourquoi n'ai-je aucun sentiment de sécurité ? D'où me vient cette peur, cette angoisse qui m'étreint ? »
Oui, c'était là les seules bonnes questions que pouvait se poser Barto au lieu de continuer à obéir aux forces qui, après lui avoir clairement montré qu'il pouvait tout perdre, lui faisaient se poser cette unique, débilitante question : « Comment faire pour conserver ces conditions d'existence si enviables ? » [...]

Extrait 4
Le Roi Nomade regarda cette vieille femme, qu'il avait été dans ce si lointain passé, avec une grande sévérité. Féline s'était couchée et dormait, une patte sur son museau. Elle était peu intéressée par les sombres sentiments qui animaient l'esprit de cette vieille femme.
L'esprit de cette vieille femme était un marais putride, mais la grande habitude qu'elle avait prise de ne montrer, à l'extérieur, qu'une grande douceur, (habitude qui était devenue chez elle une seconde nature), dissimulait aux yeux de tous, de sombres sentiments qui auraient fort étonné son entourage.
Ils restaient sur l'idée d'une femme douce et exquise à laquelle, dans la mesure du possible, ses fils et ses filles obéissaient par habitude instinctive. Mais cette obéissance instinctive ponctuelle ne suffisait pas à Mara. Ce dont elle avait besoin, c'était de diriger secrètement, par l'intermédiaire de sa progéniture et avec douceur, les familles qu'ils avaient formées. Elle aurait ainsi étendu sa domination et cela aurait comblé l'esprit de supériorité dans lequel elle aimait avoir son existence. Mais les choses ne s'étaient pas passées exactement comme elle l'aurait voulu. Elle savait que son influence sur ses enfants restait totale, mais cette [...]

Extrait 5
À la fin de la vie, la seule question qu'aurait dû se poser un Etre, n'était pas de savoir ce qu'il avait fait, de bien ou de mal, mais quelles étaient les leçons qu'il en avait tiré, quels enseignements. Qu'ai-je appris et surtout retenu ? Oui, quelles leçons ont été suffisamment claires et vivantes pour s'attacher à mon être et m'accompagner lors des prochaines incarnations ?
Car c'était la quintessence de ces leçons de vie, de ces qualités qu'il avait réussi à développer [...]

Extrait 6
[...] rentrer chez lui, dans sa maison, au centre de son être, d'où il était parti, il y avait si longtemps, si longtemps.
Et l'entendement humain finissait par poser à sa conscience cette tragique question : « Pourquoi suis-je parti ? » Mais la conscience ne répondait pas. Alors, l'entendement humain demandait avec une inquiétude croissante : « Qu'ai-je fait ? Ai-je fait une faute ? Suis-je coupable ? M'a-t-on chassé ? Qui m'a chassé ? Pourquoi ? » Mais la conscience ne répondait toujours pas à cette question et l'entendement humain sombrait dans le désespoir.
Mais la conscience est le berger de l'entendement humain. Oui, elle est son berger, son protecteur, son guide qui l'aime.
Mais la conscience ne répondait toujours pas à cette question ?
Ô entendement humain, es-tu sûr de cela, es-tu sûr que ta conscience, qui est ton maître juste et ferme et qui t'aime, ne répond pas à une si angoissante, si légitime question ?
Ô entendement humain, ne laisse pas d'autres, répondre à cette question à la place de ta conscience. Ta question légitime mérite une réponse digne ; mais ton inquiétude, ô entendement humain, empêche ta conscience de te répondre. Oui, ta conscience te montre la réponse, la réponse lumineuse à cette angoissante question, mais ton inquiétude, tes émotions t'empêchent de l'entendre. La vraie réponse à cette question est encore inaccessible à ton entendement, car ton entendement est si surchargé, qu'il n'y a plus de place pour la Vérité.
Ô entendement humain, pourquoi as-tu laissé d'autres répondre à ta place à cette angoissante question ? Pourquoi as-tu fait tiennes leurs réponses fallacieuses et perverses ? Oui, perverses, car leurs réponses sont sciemment fausses, afin de te maintenir dans les miasmes putrides où ils vivent eux-mêmes.
Ô entendement humain, tu dois te purifier, afin d'avoir accès à la Vérité Intérieure ; te purifier des miasmes dont on abreuve, dont on prétend te nourrir. Mais les miasmes sont une [...]

Extrait 7
[...] jeunesse. Il était aussi, étrangement, la quintessence d'une sagesse immémoriale. Le Fou savait. Il savait toutes les choses de la nature et des êtres. Ses yeux, extraordinairement mobiles, pouvaient refléter la joie et lorsqu'ils devenaient pensifs, ils exprimaient toute la profondeur d'une conscience souveraine. Oui, le Fou savait. Rien ne lui était caché, car le Fou faisait fi des apparences, du connu, du familier. Jamais personne n'avait pu enfermer le Fou dans une logique humaine, saine et protectrice, car le Fou la trouvait limitée, étriquée. Il en percevait les failles et en connaissait le pouvoir néfaste qui empêchait les hommes de reconnaître clairement leur état d'esclaves. Esclaves des pensées des autres, esclaves d'une organisation [...]

Extrait 8
[...] Benou s'avança. Il regarda le Roi Nomade de ses pénétrants yeux d'éternité et le Roi Nomade regarda Benou. Il comprit le message muet de ce témoin d'exception qui contrôlait si attentivement son cheminement, le processus de sa purification. Pour la deuxième fois, il lui serait permis d'assister au sacrifice. Le Roi Nomade ressentit un soulagement, une libération totale. Oui, il devait assister au sacrifice. Il devait voir, de ses propres yeux, le feu purificateur briser la mortelle cohésion des miasmes enfermés dans toutes ces petites boîtes, si grises, si tristes. Sa conscience éveillée devait voir comment les flammes crépitantes allaient libérer l'énergie contenue dans toutes ces petites boîtes qui retenaient en elles tant de malheurs.
Benou les avait rassemblées sur le lieu du sacrifice. Toutes les boîtes et aussi les fragments si tranchants de la couverture qui les avait contenues, qui avait essayé d'empêcher le Roi Nomade de les délivrer. Tout cela était sur le bûcher. Sur le bûcher du sacrifice.
La petite troupe que formaient le Roi Nomade et ses veilleurs (qui s'étaient rassemblés autour de lui, reprenant leur position de défense), s'était postée à peu de distance du bûcher. Tous les veilleurs étaient en alerte. C'est casqué, armé, entouré par la puissante vitalité d'Hélios et de son Lion, tranquillisé par la présence bénéfique de Temporis, poussé par Féline qui paraissait si pressée d'en finir, que le Roi Nomade s'apprêta à assister au grand Sacrifice.
Alors, Benou, hiératique, impersonnel, regarda le bûcher et ses yeux, ses yeux d'éternité y mirent le feu. De grandes flammes crépitèrent bientôt et Benou s'y jeta vivement.
Le Roi Nomade qui regardait les flammes, comme hypnotisé, ressentit soudain en lui, tout le malheur contenu dans les boîtes. L'essence de ces boîtes était en lui, inscrite dans ses gènes. Alors, sa conscience fut submergée. Sa conscience fut submergée par ses malheurs anciens [...]

Extrait 9
Alors, le Roi Nomade, jetant un dernier regard rempli de reconnaissance sur son grenier, son grenier nourricier dont il avait précieusement extrait tant, tant de force et de richesses, se détourna avec détermination et ses yeux lumineux et profonds se portèrent au-delà du portail largement ouvert, sur l'intérieur du deuxième cercle, où l'atmosphère vibrait d'une énergie lumineuse et douce, éternelle fontaine de jouvence où se ressourçaient les Etres éveillés du deuxième cercle. Là, pouvaient se renforcer les qualités les meilleures, les plus utiles à leur mission, à leur cheminement.
Le Roi Nomade et sa troupe traversèrent silencieusement le portail, passant comme un souffle entre les puissants vantaux qui se refermèrent sans bruit derrière eux [...]
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