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Le Roi Nomade

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L'arrachement


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Les bûchers du sacrifice


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La bénédiction de la Sagesse


Le Roi Couronné

Extraits du Tome IV
Les Trinités de la Lumière


Extraits du Tome V
L'Ultime Trinité


Extraits du Tome VI
Le Maître des Forces
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Tome I - L'arrachement
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Extraits du Tome IV - Les Trinités de la Lumière Extraits du Tome IV - Les Trinités de la Lumière
 
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Extrait 1
La lumière dans la tête donnait au Roi Couronné la vraie liberté : celle qui permet de juger, de connaître, au-delà des limites des émotions, des dogmes, des particularités de l’infinie variété des circonférences.
L’objet de sa curiosité s’était définitivement détourné des circonférences : il avait compris qu’elles n’étaient que le reflet de causes profondes, cachées, qu’il voulait appréhender.
Pour comprendre la circonférence, il lui fallait revenir au centre,
Pour agir sur la circonférence, il lui fallait revenir au centre.
Pour transformer la circonférence, il lui allait revenir au centre.

La circonférence n’était que le résultat de quelque chose. De quelque chose que le Roi Couronné voulait comprendre ! La surface des choses et ses nombreux remous ne l’intéressait pas. Il voulait savoir ce qui les provoquait. Il pressentait que la réponse n’était pas dans le visible, mais en deçà, dans une intériorité invisible.
Il savait que c’étaient toutes les qualités que son mental lui avait permis de développer qui pourraient l’aider dans cette quête. Ses veilleurs en étaient la preuve vivante, la lumineuse quintessence.
Alors, avant de s’enfoncer plus avant dans la lumière du deuxième cercle, il tourna une [...]

Extrait 2
C’est ainsi que de trinité en trinité, (chacune représentant un niveau de conscience spécifique) l’homme accédait aux niveaux de plus en plus profonds de son être, là où la puissance de la lumière imposait enfin son harmonie. Une puissance harmonieuse qui devait s’ancrer dans la matérialité ; c’est ainsi que la matérialité atteignait le but qui lui avait été assigné : devenir le temple de la lumière. Non ! la matérialité n’est pas la prison de la lumière. Seul un enseignement perverti peut dévoyer ainsi la conscience.
Un temple radiant ! Le Roi Couronné ressentit que c’était là le but final du règne humain.
Ceci passait par l’étape de la réconciliation. La réconciliation de la lumière et de la matière par l’intermédiaire de la conscience. La conscience devait être nourrie par les vérités du deuxième cercle. Seules ces vérités pouvaient permettre à l’homme de reconstituer son unité.
Reconnaissant sa triplicité, l’homme unifié pourrait poursuivre sa progression vers des plans de conscience inconnus, fabuleux.
La conscience doit comprendre qu’elle augmente sa qualité « d’être » si elle réconcilie les deux éléments de la trinité qui la sustente.

Extrait 3
C’était les Fulgurants qui décidaient de l’irruption des Êtres dans leur société.
Les Fulgurants, qui appartenaient aux Trinités les plus intériorisées de cette lumineuse civilisation, percevaient dans la Grande Lumière où ils vivaient, la loi du nombre, la loi des justes proportions, la Grande Loi de l’Equilibre.
Les Fulgurants n’auraient jamais permis que les trinités les plus extérieures du deuxième cercle prennent une importance démesurée. Les trinités les plus extérieures, portail d’entrée dans cette brillante civilisation, étaient, d’une manière omniprésente, omnipotente, jugées, jaugées par leur clairvoyance (une clairvoyance que les êtres frelatés des temps anciens auraient considérée comme froide et impitoyable) et les rares êtres qui restaient réfractaires aux règles du deuxième cercle n’avaient d’autre choix que de se retirer précipitamment de ce lieu sacré et lumineux où ils s’étaient fallacieusement aventurés et où les motivations étaient percées à jour sans aucune complaisance, sans complaisance aucune.
C’est ainsi que les consciencieux des trinités les plus extérieures qui ne savaient pas se défaire des stériles et meurtriers sentiments d’envie, de jalousie envers les Trinités plus intériorisées, qui refusaient d’accomplir sur eux-mêmes les efforts nécessaires pour évoluer, étaient immédiatement rejetés de cette lumineuse civilisation où aucune place, strictement aucune, n’était laissée à des êtres indignes, facteurs d’inharmonie. Les êtres qui ne fuyaient pas d’eux-mêmes ce lieu qui ne leur convenaient pas étaient impitoyablement écartés car ils n’avaient pas encore atteint le niveau plancher de la trinité la plus extérieure de ce plan.
Un sourire ravi étira les lèvres du Roi Couronné.
« Oui, murmura-t-il c’est bien l’impersonnalité et la fabuleuse clarté du jugement de ces Fulgurants qui déterminent la qualité de cette civilisation. Ils en sont à la fois les gardiens et les tuteurs. »
Ici, nul être ne pouvait prétendre à une place qui n’était pas, pas encore, la sienne. Ici, nul être ne pouvait s’engraisser des efforts d’un autre. Ici tous les êtres sans exception aucune, sans aucune exception, était en face d’un maître impitoyable qui exigeait d’eux des efforts patients, journaliers, humbles. Ce Maître impitoyable était leur propre conscience en devenir.

Extrait 4
Un troisième cercle inconnu, caché. Il opina à nouveau Le troisième cercle représentait le retour à l’unité, la fin dont il ne pouvait, pour le moment, rien savoir.
La fin ? Mais pour quel autre commencement ?
Et alors, dans une lumière fulgurante, le Roi Couronné aperçut Benou.
Benou, l’oiseau de feu, qui le regardait de ses yeux d’éternité et qui l’appelait puissamment et le Fou était aux côtés de Benou et le Fou riait de la perplexité et des questions du Roi Couronné et les clochettes de son bonnet tintinnabulaient allègrement…
Alors, le Roi Couronné entendit sa voix ; la voix du Fou, tonique, enjouée et joyeuse qui lui parlait :
« Ô Roi Couronné, disait-il, la fin n’est-elle pas la promesse d’un autre commencement ? Si tu n’acceptes pas la fin, comment pourras-tu connaître ce nouveau et fabuleux commencement ? »
Et Féline, jaillie des profondeurs de la conscience du Roi Couronné, émanation puissante de l’irréversible évolution, apparut soudain aux côtés du Fou. Elle jappa en direction du Roi Couronné : « Hardi ! Hardi ! » clamaient avec puissance ses jappements.
« Féline, ô Féline, jusqu’où nous conduiras-tu ? »

Extrait 5
Dans le même temps, le Roi Couronné comprit que la civilisation du deuxième cercle avait déjà ancré, sur ces circonférences, les points de départ nécessaires à sa venue.
Ces points d’ancrage étaient soigneusement dissimulés dans les endroits les plus invraisemblables car encore trop faibles et vulnérables pour un temps. Oui, seulement pour un temps, car tout se mettait en place subrepticement pour un nouveau départ. Un nouveau départ lorsque la mystérieuse et puissante Temporis ouvrirait les portes à la puissance des Vertus qui marqueraient l’âge nouveau. Des Vertus puissantes qui imposeraient leur férule aux décrépitudes afin de hâter la disparition des résidus de l’ordre ancien et périmé.
Soudain Temporis apparut au Roi Couronné. Diaphane, forte de la subtilité de sa prodigieuse conscience. Elle se tenait droite, implacable et elle souriait. Elle se tenait près d’Hélios et le Lion, majestueux et royal, était couché à leurs pieds. Le Roi Couronné comprit alors que le moment n’était pas encore venu de déclencher les puissantes vertus : elles devaient rester un peu en retrait dans les plans invisibles attendant, dans la vigilance de leur lumineuse patience, que tout soit en place afin d’intervenir plus efficacement le moment venu.
Le Roi Couronné opina à nouveau et émit un petit rire de narquoise satisfaction. Oui, les choses se mettaient subrepticement en place à l’insu des ténébreux, des insouciants et l’action même des embrumés permettait l’installation de cet âge nouveau car le mal est l’antichambre du bien. Il le sert mystérieusement lui permettant de s’aguerrir, de se renforcer.
Oh oui, mystérieuses et impénétrables aux consciences humaines sont les voies des mondes intangibles. Oui le mal ne peut avoir de force que sur les étroites circonférences embrumées. Il s’efface dès qu’un porteur de lumière paraît, même si, aux yeux des hommes englués, la bénédiction de la lumière protectrice tarde à se faire sentir.

Extrait 6
L’une des voies de cette sinistre manipulation est de maintenir sans arrêt éveillé dans l’entendement des êtres, la gloire de l’Ultime Trinité, tout en leur démontrant qu’elle leur est non seulement totalement inaccessible, mais qu’il serait sacrilège de penser qu’ils pourraient un jour ou l’autre y accéder.
Oui, démontrer aux êtres qu’ils sont imparfaits, indignes est le moyen le plus sûr de les maintenir au niveau d’où l’on n’a pas envie qu’ils sortent. Leur montrer sans arrêt, à satiété, leurs incapacités, leurs erreurs, leurs fautes qui les rendent à jamais (qui les rendront à jamais) indignes de s’avancer vers la lumière, voilà le processus car vouloir s’avancer plus avant dans la lumière serait arrogant, sacrilège, vis-à-vis d’une divinité qui souffre tant des erreurs des hommes, de leur indignité… Rien ne doit être fait pour combler le fossé qui sépare le divin de l’homme.
Le fossé ? Non ça n’est plus un fossé ! Grâce à l’action souterraine et meurtrière des êtres ayant soi-disant accès à la divinité et voulant la protéger des hommes, le fossé s’est transformé en abîme.
Oui, ils ont transformé le fossé en abîme afin que les hommes, une fois pour toutes, ne puissent plus accéder au chemin vers le divin. Et, pour clore définitivement le débat, pour sceller définitivement leur état d’êtres indignes, ils leur ont reproché sans cesse l’état d’homme tout en leur interdisant le droit d’en sortir sous peine de sacrilège ! Ô effroyable perversité ! Ô effroyable carcan meurtrissant les êtres les meilleurs !.

Extrait 7
Alors, leurs yeux s’étant reportés vers le cœur de ce royaume étrange où ils étaient magnétiquement attirés, ils eurent soudain la vision de Benou.
Oui, Benou au cœur de la lumière centrale de ce royaume leur apparut. Il étendait vers eux ses ailes protectrices et ses yeux, ses yeux d’éternité, traçaient le chemin qu’ils devraient suivre pour le rejoindre. La lumière centrale de ce nouveau royaume était flamboyante et ses radiations s’étendaient au loin.
Ils ressentirent le puissant appel de Benou, sa puissante et silencieuse injonction :
« Avancez sans crainte vers le cœur de ce royaume. Suivez le chemin que je trace pour vous. Ce royaume est vôtre, il vous appartient de le conquérir. »
Le Fou soudain apparut aux côtés de Benou. Celui-ci alors prit son envol. Un envol puissant et majestueux qui laissait derrière lui une trace flamboyante. Il disparut dans une lumière si diaphane, si diaphane. Ils surent ainsi que le cœur de ce royaume n’était pas la fin car Benou avait à nouveau tracé un chemin plus intérieur encore.
Mais vers quoi ? Vers quelle profondeur insoupçonnée ?
Ni Féline ni le Roi Couronné n’auraient su le dire mais la nouvelle perspective ouverte, pleine de secrets et de mystères les anima soudain d’un grand courage et l’insatiable curiosité de Féline se manifesta à nouveau.
Le Fou les regardant eut un grand rire dont la vivifiante tonicité les ragaillardit encore et sa voix se fit entendre. Il s’adressa joyeusement au Roi Couronné :
«As-tu cru que c’était déjà la fin prochaine de ton cheminement, dit-il avec un grand rire ? »
«Et pourquoi la fin de ton cheminement t’inquiéterait-elle ? » continua-t-il soudain d’un air sérieux.

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