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Extraits
Le Roi Nomade

Extraits du Tome I
L'arrachement


Extraits du Tome II
Les bûchers du sacrifice


Extraits du Tome III
La bénédiction de la Sagesse


Le Roi Couronné

Extraits du Tome IV
Les Trinités de la Lumière


Extraits du Tome V
L'Ultime Trinité


Extraits du Tome VI
Le Maître des Forces
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Tome I - L'arrachement
Tome I - L'arrachement
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Extraits du Tome III - La bénédiction de la Sagesse Extraits du Tome III - La bénédiction de la Sagesse
 
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Extrait 1
Oui, maintenant qu'il était prêt, le Roi Nomade allait emprunter, sans l'ombre d'une hésitation, le chemin du retour. Sans l'ombre d'une hésitation, car Vulcain brillait d'un feu étrange, ardent et les yeux perçants d'Arian traçaient déjà le sillon vers la route du retour. Le sillon que suivrait tranquillement le Roi Nomade, sous le couvert de son manteau d'impersonnalité.
Alors, le Lion, puissant et majestueux, qui se tenait auprès d'Hélios, Hélios le magnifique à la chevelure flamboyante, poussa un terrible mugissement qui sonna l'heure exacte du départ.
Ce terrible mugissement se répandit dans le deuxième cercle. Le deuxième cercle où vivaient les Etres puissants et Libres ; chacun sut alors qu'un Etre en devenir se sentait prêt à emprunter la voie du retour. La voie du retour vers l'extérieur qui signait le moment de la mise à l'épreuve. Oui, la mise à l'épreuve ! La mise à l'épreuve de la juste et sage utilisation de la colossale force du deuxième cercle.
Oui, la voie du retour vers l'extérieur, car le chemin de la réintégration est un mouvement perpétuel de flux et de reflux. Plus fort le flux, plus puissant le reflux.
Alors que le Roi Nomade, entouré de sa troupe, se dirigeait vers l'une des portes qui donnaient [...]

Extrait 2
Féline, couchée aux pieds du Roi Nomade, l'avait observé derrière ses yeux mi-clos. Son esprit vif avait suivi le cheminement de sa pensée. Elle se leva soudain et mit son petit museau sur les genoux du Roi Nomade. Ses yeux, dans les yeux du Roi Nomade, lui parlèrent. « As-tu fini de te promener dans tes chères pensées ? disaient-ils. »
Elle se leva et se mit à gambader autour de lui avec de petits jappements joyeux. « Viens, disaient-ils. Viens, nous allons sortir et nous mêler aux gens de la circonférence, car nous devons vivre de nouvelles aventures. La vie n'est-elle pas mouvement ? »
Le Roi Nomade ne pouvait résister à la curiosité de vivre. Il rit et se leva. Ils sortirent de la petite maison. Tout de suite en alerte, Vulcain et Arian l'accompagnèrent. Hélios et le Lion le suivaient de près, car Temporis avait ouvert le passage à leur force : elle savait que c'était de leur force conjuguée dont le Roi Nomade aurait le plus besoin pour ce qui se préparait.

Extrait 3
L'homme qui se croyait saint, qui se croyait saint parce qu'il voyait le mal partout, était à lui tout seul une catastrophe ambulante qui allait, de par le monde, disséminer son message de mort. Celui-là était totalement sous la coupe des monstrueuses forces d'endormissement.
Soudain, contre toute attente, le Roi Nomade rit sous cape. « Oui, oui, marmonna-t-il, voilà le commis voyageur des forces d'endormissement. Tout à l'heure, il va ouvrir sa valise pour me vanter sa marchandise. Sa marchandise de fausses vérités, de platitudes creuses qui enfoncent des portes ouvertes, qui grimpent en haut de montagnes qui n'existent pas. »
En même temps que le Roi Nomade marmonnait, sa vive imagination lui représentait le personnage accomplissant toutes ces choses stupides et il eut un franc éclat de rire. Un fou rire intérieur colossal qui vivifia de sa force tonique jusqu'à la plus petite de ses cellules. « Le rire se dit-il. Oui le rire franc et puissant, voilà seulement ce que doit m'inspirer cet être-là. »
Cet être-là, était ravi de rencontrer le Roi Nomade de si bonne humeur. L'espace d'un bref instant, il rentra en communion avec sa vivifiante joie, mais ses démons reprirent presque aussitôt [...]

Extrait 4
Non, ils n'étaient pas sur la voie. Ils n'y rentreraient jamais tant que leur féroce jalousie et leur peur, communiquées par les forces d'endormissement qu'ils n'avaient pas su percer à jour, les pousseraient à en interdire l'accès à d'autres.
Alors, le Roi Nomade eut un énorme éclat de rire qui lui secoua les épaules. Les autres, étonnés, le regardèrent. Etait-il devenu fou ? Comment pouvait-on rire si fort alors que la conversation était si sérieuse ? Ne voulait-il pas écouter les sages conseils que leur donnaient, fraternellement, ceux qui s'étaient avancés dans cette dangereuse voie de recherche ?
Le Roi Nomade devait s'expliquer. Le faux mystique le regardait d'un oeil sévère « Mais qui est cet individu ? » se demandait-il. Alors, le Roi Nomade sentit qu'il devait dire quelque chose.
Dire quelque chose, sans dévoiler le cheminement de sa pensée. Non, l'affaire eut prit trop de temps ; il fallait donner une réponse immédiate. Alors, le Roi Nomade, qui contenait son hilarité mais qui s'amusait fort, posa une question. Une seule question. Une question meurtrière. « Pourquoi vous êtes-vous engagé sur la voie si elle n'apporte que des déboires ? » [...]

Extrait 5
Le Roi Nomade soupira. « Ô miracles, murmura-t-il, indéniables miracles ! » et il ajouta tristement : « Mortels miracles. Oui, miracles mortels qui égarent l'entendement humain lui faisant croire qu'il existe deux voies parallèles qui ne se rejoignent, qui ne se rejoindront, jamais. Le sacré, par lequel tout serait possible et le profane qui ne pourrait apporter que des misères et la souffrance. »
Ô tragique erreur qui pousse l'homme à mépriser le profane et qui lui fait considérer le sacré, unique source possible de miracles, comme la seule voie digne d'intérêt. Oui, dans l'humanité ordinaire, le sacré est nettement séparé du profane et les forces d'endormissement jettent toute leur force dans la bataille afin que jamais, jamais, le profane ne puisse s'allier au sacré, car alors, cette unité retrouvée, la puissance des hommes deviendrait phénoménale, prodigieuse et si lumineuse que la puissance des forces d'endormissement serait, immédiatement et [...]

Extrait 6
[...] d'existence et de pensée de ces étapes ; des êtres, eux aussi, en devenir, mais qui n'avaient pas encore assez de puissance pour s'en échapper et intégrer l'étape suivante.
Une image s'imposa au Roi Nomade et il sourit : les niveaux de conscience étaient comme les étages d'un immeuble, chacun vivant à l'étage qui le concernait. Ceux, vivant dans les étages élevés, ne pouvaient ni ignorer ni mépriser les étages placés au-dessous.
Car, que se serait-il passé si ces étages avaient subitement disparu ?
Les étages élevés se seraient effondrés comme un vulgaire château de cartes.
Chaque étage, du bas en haut de l'immeuble était stabilisé, sécurisé par les étages sur lesquels il prenait appui.
Plus haut l'immeuble, plus large la base sécurisante !

Le déni, le refus des étapes passées coupe l'être de ses racines profondes.
Une branche qui s'élève fièrement peut-elle ignorer le tronc qui la porte ?
Et le tronc peut-il se désolidariser des racines ?

L'homme est une histoire complète qui s'enrichit sans arrêt, et cette histoire complète [...]

Extrait 7
Le Roi Nomade le regardait, toujours aussi impassible. Le Fou surgit soudain à côté de lui. Il émit un petit rire sarcastique. « Voilà, dit-il, un spécimen représentatif de toutes les qualités de la circonférence dont raffolent les forces d'endormissement. »
D'un ton narquois, il les nomma : « La tolérance, il leva les yeux au ciel, maître mot ! ». Il fit une révérence moqueuse. Il continua : « Le respect d'autrui », nouvelle courbette irrévérencieuse. Ensuite, les mains derrière le dos, comme un bon élève, il ânonna stupidement : « Acceptation respectueuse des idées courantes sur le bonheur et la joie de vivre ! » Là-dessus, il fit une pirouette grotesque.
Le Roi Nomade réfréna son envie de rire. Il ne pouvait décemment pas provoquer son ami, déjà [...]

Extrait 8
[...] complètement la conscience de l'être, la rendant apte à recevoir des vérités nouvelles, cachées, tenues soigneusement au secret.
Oui, certaines pensées de guerre, de lutte pouvaient atteindre les lumineux plans intérieurs, tandis que d'autres, qui paraissaient de même nature, ne décollaient pas des circonférences ; des pensées de paix, d'harmonie restaient près des circonférences, tandis que d'autres pénétraient facilement les plans intérieurs lumineux.
Comment tout cela, qui paraissait si contradictoire, était-il possible ?
Pourquoi les mondes de guerre, de luttes et de Paix, d'harmonie pouvaient-ils cohabiter dans un même plan lumineux ?
La Paix et l'harmonie seules n'étaient-elles pas l'apanage des plans lumineux, seulement des plans lumineux ?
Comment d'inharmonieuses pensées de guerre, de luttes, pouvaient-elles pénétrer les plans intérieurs lumineux ?

Tout cela était incompréhensible !
Une question s'imposa bientôt à l'entendement du Roi Nomade. Là semblait être le noeud du [...]

Extrait 9
[...] Puis, son entendement revint avec détermination, d'une manière irrépressible, sur ces vérités. Et bientôt une autre question fit irruption en lui.
Il comprit instantanément qu'il lui serait impossible de trouver le moindre début de réponse. Non, pas le moindre !
Pourrait-il seulement un jour avoir la clef de cette interrogation pourtant légitime et inéluctable ? Il en doutait.
Il prit conscience de Féline à ses côtés. Elle le regardait. Le Fou aussi le regardait. Il sembla au Roi Nomade qu'un petit sourire finaud s'était dessiné sur ses lèvres, mais l'expression de son regard était grave et pensive, empreinte de compassion ! Le reste de sa troupe restait indifférent : Temporis n'avait pas ouvert les portes à leur force conjuguée. Et leur force conjuguée, aurait-elle été suffisante pour répondre à cette question ?
Oui, du fin fond de son entendement, sa curiosité humaine native, qui seule avait élevé l'homme au rang où il avait su fièrement se hisser, lui demanda [...]

Extrait 10
Et alors, il la vit... La couronne. Sa couronne, celle qui lui revenait de droit. Comment, dans le passé, avait-on pu la lui ôter ?
Il se redressa avec fierté, la fierté souveraine d'un Roi. Un Roi qui était la quintessence consciente de milliards de vies transcendées et sa Lumière, sous la force conjuguée de sa phalange lumineuse, devint incandescente. Oui, il s'avançait avec fierté et une farouche détermination vers la couronne. Alors, avec la certitude fulgurante de sa légitimité, il se couronna lui-même.
C'est alors que la Voix tonnante, qui était la Gardienne de ce lieu, se fit entendre à nouveau, et ses paroles s'inscrivirent en lettres de feu dans la conscience du Roi Couronné :
« Prends garde ! » tonna-t-elle « Prends garde ! Seule la Sagesse est digne de la Puissance. »
Puis, Elle inscrivit dans l'entendement du Roi Nomade ce [...]
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